L’association Umuco w’ibibondo, en collaboration avec l’association Umuseke Burundi, a officiellement inauguré ce jeudi 10 septembre un bâtiment de cantine scolaire à l’école primaire Birohe. Cette infrastructure vise à offrir aux enfants un lieu pour prendre leurs repas, afin de réduire le nombre d’élèves déscolarisés faute de nourriture.
Ntahondi Jeanine, présidente de l’association Umuco w’ibibondo, a précisé qu’au-delà du bâtiment, quatre latrines et des escaliers facilitant l’accès aux classes ont été construits par l’association Umuseke Burundi.
Elle a ajouté que certains élèves bénéficient également de fournitures scolaires, de vêtements et de la prise en charge des frais de scolarité, grâce à l’action conjointe des deux associations. Elle a exprimé l’espoir que ce projet contribuera à réduire l’abandon scolaire, en donnant aux enfants la motivation de venir à l’école.
Aline Ntahondi, représentante de l’association Umuseke Burundi, a salué le soutien des autorités locales, notamment la commune qui a fourni tous les matériaux de construction. Elle a rappelé que ce programme concerne principalement les élèves du primaire, du premier et du deuxième cycle, qui bénéficieront des repas dès leur mise en service.
Donatien Nimpagaritse, conseiller du gouverneur de la province de Gitega en charge des affaires juridiques et politiques, a félicité les associations pour cette initiative et a invité les parents à préserver et protéger les installations. Il a également remercié les responsables locaux pour leur engagement afin que le projet se déroule dans de bonnes conditions.
Ndayavurwa Nepomcène, responsable de l’éducation dans la commune de Gitega, a souligné l’impact positif du projet sur l’accès à l’éducation : « Ce projet contribuera à renforcer les apprentissages des élèves et à diminuer le nombre d’enfants déscolarisés. » Il a exhorté les parents à s’impliquer activement et à soutenir le projet, notamment en participant à des activités agricoles comme la culture de légumes ou l’entretien des plantations.
Les associations se sont engagées à rénover les anciennes latrines pour améliorer l’environnement scolaire. De plus, Umuseke Burundi a octroyé un don de deux porcs à l’école, afin de fournir du fumier pour la culture maraîchère et, à terme, d’augmenter l’offre alimentaire pour les enfants.
Le représentant des parents de cette école a exprimé sa satisfaction et la volonté de contribuer activement aux différentes activités du programme, afin d’assurer la pérennité du projet et d’offrir un meilleur avenir aux enfants de l’école Birohe.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Remise et reprise ce vendredi 4 juillet 2025 entre les 4 anciens gouverneurs de Gitega, Karusi, Muramvya et Mwaro, et le nouveau gouverneur de la province de Gitega. Le nouveau gouverneur ,Liboire Bigirimana a exprimé sa gratitude envers le président de la République pour la confiance placée en lui.
Il a souligné son engagement à poursuivre les projets initiés par ses prédécesseurs, tout en mettant l'accent sur l'importance de la collaboration avec les natifs et les amis de la province ainsi que la population en général.Il se dit déterminé à faire de Gitega une capitale politique digne de son nom.Le nouveau gouverneur a également salué les bases solides laissées par les anciens gouverneurs, lesquelles serviront d’élan pour le développement de Gitega.
Signalons que cet événement s’est déroulé sous la supervision du délégué du Ministère de l’Intérieur, en présence des autorités administratives, des représentants des différents services etc. Le représentant du ministère de l’Intérieur a demandé au nouveau gouverneur de Gitega, Liboire Bigirimana, de suivre rigoureusement les directives du chef de l’État a adressées à tous les responsables du pays afin d’assurer une gouvernance efficace et un développement harmonieux.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Ce 24 juin 2025, l’organisation World Vision International a procédé à la remise provisoire de plusieurs ouvrages scolaires et d’un point d’adduction d’eau potable dans les communes d’Itaba et de Gitega. Cette initiative menée en collaboration avec les autorités administratives témoigne de l’engagement de World Vision envers le développement éducatif et le bien-être des communautés.
À l’école fondamentale de Kidonzi, trois nouvelles salles de classe et un point d’adduction d’eau potable sur la colline Rukobe1 ont été construits. L’école fondamentale de Kivoga a vu la construction de nouveaux bureaux pour la direction et les enseignants, l’école fondamentale de Rukoba, située dans la commune de Gitega, a bénéficié de la construction de trois salles de classe supplémentaires. Cette amélioration des infrastructures éducatives répond à un besoin crucial pour les élèves, souvent confrontés à des conditions d'apprentissage précaires. L’initiative vise à améliorer les infrastructures scolaires dans plusieurs établissements de la zone d’intervention.
Lors de la cérémonie de remise, le représentant de World Vision chargé de l’éducation a salué la coopération fructueuse avec les autorités locales, soulignant le caractère collaboratif du projet. Il a également insisté sur l’importance de l’entretien régulier de ces infrastructures pour assurer leur durabilité et leur utilité pour les élèves et la communauté.
La population de la colline Rukobe 1 a exprimé leur profonde gratitude envers World Vision, mettant en avant l’impact positif de ces réalisations sur l’accès facile à l’eau potable qui permet non seulement de promouvoir une meilleure hygiène, mais contribue aussi à réduire les maladies d’origine hydrique.
Le taux global des réalisations en province Gitega s’élève à plus de 1,5 milliard de francs burundais, témoignant de l’engagement et de la détermination de World Vision pour le développement de l’éducation et du bien-être des enfants et des conditions de vie de la population au Burundi. Ces améliorations concrètes contribuent à un avenir meilleur pour les communautés locales. Cela crée une dynamique avec laquelle chacun se sent impliqué dans le développement de son environnement, favorisant une responsabilisation collective qui est cruciale pour l’avenir des jeunes générations.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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Lancement officiel des activités du financement additionnel du Projet d'appui à l'inclusion financière agricole et rurale au Burundi (PAIFAR_B ), ce jeudi le 26 juin 2025 à Gitega. Cette initiative, soutenue par le Fonds international de développement agricole (FIDA), vise à améliorer l’accès aux financements pour les familles rurales à faibles revenus. Environ 154 000 personnes sont concernées par cette nouvelle phase, qui s’étendra jusqu’en 2029.
Lancé dans la province de Gitega, le projet cible en priorité les familles à faibles revenus, les populations autochtones ainsi que les coopératives rurales avec l’objectif et de lever les barrières à l’accès au crédit.
Ladislas Habonimana, responsable du service de distribution des prêts PAIFAR_B, a indiqué que ce projet impose également le respect des normes environnementales, car les bénéficiaires qui ne s’y conforment pas sont exclus de l’initiative.
Pour assurer une gestion efficace des fonds, le projet s’appuie sur des institutions de microfinance pour la distribution des prêts, ainsi que sur la CAPAD pour le suivi technique des projets. Toutefois, des défis logistiques et administratifs persistent, comme les retards dans la réception des fonds par les microfinances et la soumission tardive de certains projets.
M. Habonimana a précisé que les crédits octroyés sont remboursables avec un taux d'intérêt de 8 %, un taux considéré comme abordable compte tenu des conditions du marché.
Alors que la première phase du PAIFAR-B s’est clôturée le 21 mars 2025, la deuxième, initialement a débuté en avril, mais elle a été officiellement lancée ce 26 juin à Gitega. Elle sera désormais opérationnelle dans toutes les communes de la province de Gitega.
Marie Nindemera, conseillère du gouverneur de Gitega chargée des questions financières et administratives, a précisé que cette deuxième phase du projet est arrivé à point nommé, compte tenu des progrès significatifs réalisés lors de la première phase. Elle a également lancé un appel aux bénéficiaires pour un remboursement diligent des prêts, afin de permettre au projet de soutenir un nombre maximal de personnes.
Mme Nindemera a appelé à une collaboration étroite entre les responsables du projet et les autorités locales, afin de renforcer les mesures d’accompagnement et d’assurer une utilisation optimale des crédits.
Signalons que le PAIFAR-B s’impose comme une réponse concrète aux inégalités d’accès au financement. En misant sur la formation, la responsabilité environnementale et la solidarité locale, le programme illustre une volonté claire : transformer l’aide financière en véritable levier de développement durable.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Le « Projet d’Appui aux filets sociaux productifs et emplois – Cash for Jobs – Merankabandi II », a organisé une réunion ce mardi à Gitega à l’intention des acteurs locaux, partenaires techniques et autorités administratives pour partager les résultats obtenus et aborder les défis rencontrés dans le cadre de ce projet ambitieux.
Gérard Nibigira, chef de cabinet du gouverneur de Gitega, a salué le progrès significatif réalisé grâce au projet Merankabandi II. "Nous sommes reconnaissants surtout envers l'organisation ODAG_CARITAS_Gitega pour son engagement indéfectible en faveur de son enseignement d'accompagnement ". Grâce à ce projet, de nombreuses familles réussissent à accroître leur productivité, à bâtir des maisons et à se lancer dans des activités commerciales, transformant ainsi leur quotidien", a-t-il déclaré. Ce soutien a transformé le quotidien de nombreux Burundais qui, dans un contexte de précarité, trouvent un nouvel espoir pour un avenir prometteur.
Michel Nyabenda, coordonnateur du projet, a présenté un bilan détaillé, incluant la sélection des 1 250 000 ménages bénéficiaires à l'échelle nationale, recevant une aide financière de 72 000 Fbu tous les deux mois pendant deux ans.
Il a insisté sur l'importance de la participation active des bénéficiaires pour la réussite de ce projet, soulignant le rôle essentiel de l'éducation et de l'accompagnement qualifié pour un développement durable.Cette assistance financière a permis aux ménages de couvrir des besoins essentiels, mais aussi d’investir dans des projets générateurs de revenus.
Des avancées prometteuses au service de l’inclusion !
Diane Irakoze, chargée de mise en œuvre de l’ODAG Caritas Gitega, est revenue en détail sur les réalisations dans les mesures d’inclusion productive, qui visent à soutenir les familles vulnérables dans leur autonomie économique. Tout cela prouve un pas de plus vers une protection sociale durable et une inclusion active des populations les plus fragiles.
Les témoignages des bénéficiaires, comme celui de Bukeyeneza Pascaline, une jeune orpheline de Muzima, ont illustré l'impact positif du projet sur la vie des familles. "Grâce à ce programme, j'ai pu acquérir une petite parcelle et des chèvres. Je suis désormais en mesure de subvenir aux besoins de mes petits frères», a-t-elle partagé.
D'autres bénéficiaires ont également souligné l'importance des enseignements d’accompagnement reçus, affirmant qu'ils ne se considèrent plus comme des assistés, mais comme des acteurs actifs de leur propre développement. Ce changement s'inscrit dans une logique d'autonomisation, essentielle pour une inclusion durable.
Des défis pour assurer la pérennité des acquis
Cependant, malgré ces succès indéniables, des préoccupations subsistent concernant la pérennité des acquis du projet. Les intervenants lors de la réunion ont souligné qu'un suivi et un soutien à long terme sont nécessaires pour garantir que les changements initiés ne s’éteignent pas.
Les progrès réalisés jusqu’ ‘ a maintenant sont prometteurs et ouvrent la voie à un avenir meilleur pour les Burundais les plus vulnérables. Grâce à l'engagement du gouvernement et à la coopération des organisations telles qu'ODAG_CARITAS, de nombreux ménages ont pu améliorer leurs conditions de vie.
Il est essentiel de garantir que les efforts déployés ne s’éteignent pas pour ce projet, qui se termine en février 2026. Un engagement continu pour consolider les acquis est nécessaire. Ensemble, nous pouvons espérer un meilleur avenir pour le Burundi, où chacun pourra participer activement à son propre développement et se projeter vers des horizons plus radieux.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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