Le Comité provincial de Gitega chargé de la protection des droits de l'enfant a organisé une réunion mercredi le 2 décembre 2020 à Gitega a l’intention des représentants des structures œuvrant dans le domaine des droits de l'enfant pour échanger sur les réalisations, les défis rencontre et le prochain plan pour la mise en œuvre du respect des droits de l’enfant dans la province de Gitega.
Thacien Nkurikiye, le conseiller social du gouverneur de Gitega en même temps président du comité salué les réalisations de ce comité réunissant les représentants de l’administration, organisations et associations œuvrant dans le domaine des droits de l'enfant (CDFC, Justice, Éducation, Églises, prisons ...) soutenus par IRC, car ils ont déjà apporté des contributions à la protection des droits de l'enfant .Il a ajouté que la CDFC en collaboration avec IRC ont effectuées des descentes dans des foyers d'accueil dans toutes les communes de la Province de Gitega pour voir les conditions de vie des enfants adoptées et donné une bonne orientation.
Sylver Ndikumagenge, l'un des délégués du domaine de la protection des droits de l'enfant et représentant de l’IRC travaillant à Gitega dans un projet gouvernemental soutenu par l'IRC UMMU : "UMWANA MU MURYANGO" a indiqué que parmi les défis rencontres dans ces foyers d’accueil figure le manque des documents d’accompagnement approprient pour élever ces enfants.
Il a rapporte que bien qu'il y ait des bons gardiens d'enfants dans ces foyers ou institutions d'accueil, le constant est que certains foyers n'ont pas des moyens suffisant pour s'occuper des enfants, car l’on a trouvé des enfants souffrant de chics, sans vêtements et mal nourris tandis que d’autres utilisent les enfants élevés dans des travaux forcés ou dans la prise en charge parentale. Il y a aussi trois centres qui ont refusé des travailleurs du CDFC de Gitega ainsi que ceux de l’IRC d'entrer dans leurs foyers d'accueil pour voir conditions de vie des enfants qui y sont élevés.
Le conseiller social du gouverneur de Gitega, a rappelé que les droits de l'enfant doivent être respectés et que les foyers d’accueil d’enfants qui ne remplissent pas les normes seront contraints à sanction sévère pour le bien-être de cette jeunesse utile pour le Burundi de demain.
Pour clore, un plan d'action à entreprendre prochainement a été mis en place afin de respecter les droits de l'enfant.
IRAKOZE Raphaël