Raymond Niyonkuru, l'assistant du ministre de la jeunesse qui a représenté le ministre , a indiqué que le ministère de la Jeunesse, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers ont élaboré ce plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de la jeunesse pour l'année 2021-2025, car celle de (2016-2020) qui en place va se terminer bientôt.
Il a rappelé les cinq principales axes du plan national pour la jeunesse, qui, selon lui est le reflète de l'image du développement de la jeunesse. Ladite image est composée de différentes parties pour en tirer quelque chose à savoir l’accès à l’emploi et à l’auto développement des jeunes, l’éducation des jeunes à la citoyenneté, à la paix et au patriotisme, l’amélioration de l’accès aux services de santé adaptés aux jeunes, la participation des jeunes à la gouvernance et au développement.
Il a également fait savoir que le ministère ayant la jeunesse dans ses attributions apprécie l’étape déjà franchi par le gouvernement du Burundi dans la mise en application de cette politique nationale de la jeunesse.
Quant à la représentante du REJA, Goreth Ndayishimiye, elle a indiqué que ce plan stratégique de la politique nationale de la jeunesse contribuera à la réduction du chômage chez les jeunes ajoutant ainsi que le REJA ne ménagera aucun effort pour soutenir les jeunes et leur demande de développer d’être des créateurs d’emplois.
La représentante de REJA a également apprécié le contenu du document qui reflète les réelles préoccupations de la jeunesse. Elle a salué les efforts du gouvernement burundais d'avoir initié ce plan stratégique et pour le pas déjà franchi dans la motivation des jeunes sur la voie du développement.
Outre cela, elle a évoqué la création de la banque d'investissement pour les jeunes (BIJE), l’adhésion de ceux-ci dans les coopératives d'auto-développement ainsi que la multiplication des écoles d'enseignement des métiers.
Après la présentation des travaux du consultant expert et les interventions des participants. Le Plan Stratégique de mise en œuvre de la Politique de la Jeunesse 2021-2025 et de la mise en œuvre de la résolution 2250 a été validé à 100 %.
Signalons que la mise en exécution de cette politique nécessitera un coût estimé à 17.416.250.000 Fbu, selon le consultant qui l'a élaborée.