L’Autorité de Régulation des secteurs de l'Eau potable et de l’Énergie Areen_Burundi a organisé ce jeudi à Gitega un atelier sur la régulation du marché du pétrole et des produits pétroliers à l’intention des partenaires de la région du centre-Est à Gitega.
L'objectif principal était d’échanger et de discuter sur la gestion efficace de ce secteur. C'était également l'occasion de voir comment promouvoir et réguler la qualité de ce produit via la Bureau Burundaise de Normalisation (BBN).
Baltazard Nganikiye, le DG d'Areen_Burundi, a indiqué que le secteur pétrolier doit être soutenu et pris en charge. Il a demandé instamment la collaboration des parties prenantes (l'administration, la police et les propriétaires et gestionnaires des stations) à s'impliquer dans la surveillance des prix fixés par le gouvernement.
Baltazard Nganikiye a souligné que ce secteur rencontre certains défis notamment la mauvaise répartition des stations-services sur le territoire national, car plus de 50 % sont installés dans la ville de Bujumbura tandis que d'autres sont localisés dans les grandes villes du pays. Ceci, à son tour cause des problèmes des gens qui ont tendances a transporté l’essence dans des bidons ou des futs pour stocker et commercialiser illégalement ce produit sachant que c’est interdit par la loi.
Il a annoncé qu’à travers la stratégie sectorielle du ministère aligné au Plan National Développement (PND) , il y a une perspective d’approcher les citoyens, raison pour laquelle les stations-services doivent être proches des utilisateurs.
En plus de cela,il y a le dérèglement des pompes involontairement ou volontairement par les utilisateurs, des réservoirs de carburant inadéquats, des statons_ services mal construits et équipés pour la protection de l'environnement, des lois non révisés, mauvaise installation des réservoirs de stockage du carburant et pénurie de carburant à l'intérieur du pays.
Les gestionnaires des stations doivent contribuer dans la lutte du commerce illégal et frauduleux du carburant
Selon Daniel Mpitabakana, la gestion du carburant au Burundi est caractérisée par cinq piliers comprenant le gouvernement, les entreprises, les exportateurs de carburant, les entrepôts , les stations-service et les usagers.
Le carburant devient parfois une denrée rare au Burundi. Les causes sont multiples, notamment le manque de fonds stratégique pour l'avenir de ce secteur, d'où parfois l'arrêt des importations.
Il ajoute que le gouvernement souhaite trouver des solutions durables pour la gestion du carburant. C'est ainsi que le gouvernement prévoit de restaurer le fonds stratégique pour éviter tout problème éventuel lié au manque de carburant.
Daniel Mpitabakana, demande une contribution de chacun pour lutter contre le commerce illégal et frauduleux du carburant et des spéculations .Il a appelé tout le monde à s'impliquer et à dénoncer les fauteurs de troubles en vue de mettre fin a cette salle besogne..
HAVUGIYAREMYE Dieudonné