45 centres culturels CLACs ont été mis en place au Burundi, 8 d'entre eux disposent de tous les équipements nécessaires, mais manquent de personnel, les 37 autres fonctionnent bien ; dans la province de Gitega, 6 communes sur 11 ont déjà mis en place ces centres, mais deux d'entre elles n'ont pas encore de personnel et des équipements complet.
Cela a été signalé par Ezéchiel Nibigira chargé le ministère des Affaires de la communauté Est-africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture à travers le CEBULAC lors d’un atelier de renforcement des capacités qui se déroule du 14 au 17/10/2020 à Gitega à l'intention des Agents et Cadres de ladite institution sur le traitement intellectuel des livres destinés au CLACs.
Le conseil principal du gouverneur de la province de Gitega, Gérard Nibigira a demandé au ministère à mettre en place les employés à ces centres qui n'en disposent pas pour qu’ils répondent à leurs exigences, d'autant plus que les six communes dont Mutaho, Gitega, Giheta, Gishubi, Bugendana, Buraza parmi les onze communes de la province de Gitega en dispose déjà. Deux de ces communes notamment Bugendana et Buraza n'ont pas encore commencé à travailler faute de manque du personnel nécessaire.
Alain Patrick Muheto, responsable à l’intérim du centre CEBULAC, appelle au Burundais en général et en particulier les jeunes à visiter le CLAC en grand nombre, car ils acquièrent beaucoup de connaissances surtout que le Centre CEBULAC vise à faire connaître ce qui se passe dans différents coins du monde à travers la lecture de livres et la promotion de la culture burundaise basée sur les caractéristiques culturelles des résidents proche de ces centres culturels CLACs.
Il a noté que dans ces centres, il y a toujours pénurie de matériels de projections vidéo et mixeurs audio en rapport avec la culture, c'est pourquoi il a appelé ceux qui peuvent aider dans ce domaine à témoigner leurs volontes pour l’acquisition des meilleures compétences dans ces centres.
Le Ministre Ezéchiel Nibigira a invité les auteurs des livres burundais, à se rapprocher du CEBULAC pour faire reconnaître et acheter leurs livres. Il a également interpellé les écrivains burundais de produire plusieurs livres écrits en kirundi en collaboration avec CEBULAC dans le but de promouvoir et valoriser la culture burundaise.
Il a demandé à l’administration à ne pas oublier de mettre en place ces centres dans leurs plans de développement communaux, car il s’est avéré que les élèves qui fréquentent ces centres réussissent mieux que dans les milieux où ils n’en disposent pas.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné