Le Ministre des Affaires de la Communauté Est Africaine ,de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a procèdé jeudi le 3 septembre 2020 à Gitega à l'ouverture de l'atelier de dissémination des résultats de l'étude portant sur l'investissement dans les secteurs sociaux en faveur des adolescents au Burundi dans la région centre.
Les participants à cet atelier étaient les jeunes en provenance des provinces de Gitega, Mwaro et Bujumbura, accompagnés par leurs administratifs Provinciaux et Communaux respectifs qui vont à leur tour mettre en œuvre les résultants de cette étude.
L’Ambassadeur Ezéchiel Nibigira a indiqué que ce cadre d'investissement pour les adolescents vise à mettre à la disposition des décideurs et partenaires du gouvernement du Burundi un modèle de référence pour investir dans le domaine de la santé et l'éducation en vue d'améliorer le bien-étre des adolescentes, y compris les plus vulnérables.
Il a ajouté que les résultats de cette étude viennent au moment opportun, car parmi les 6 grandes priorités nationales fixées par le Gouvernement du Burundi, figure le développement de la Jeunesse.
Le ministre Nibigira a interpellé ces administratifs à utiliser concrètement les résultats de cette étude pour élaborer des projets viables et bancables dans le secteur social.
A l’heure actuelle, les adolescents du Burundi, filles et garçons, font face à des défis plus importants que la moyenne, notamment un fort degré de vulnérabilité, des risques sanitaires élevés et un niveau d'éducation et de compétences qui doit être relevé. Il est donc urgent d'agir afin de redonner de l'espoir à la jeunesse et à la nouvelle génération.
Santé reproductive et éducation formelle, priorités pour le Gouvernement
Dans le domaine de la santé, les actions préconisées dans cette étude concernent la santé reproductive des adolescentes et le traitement d'une série de maladies, transmissibles ou non, qui affectent les adolescents du Burundi. Pour ce faire, le modèle OHT a été utilisé.
Améliorer la santé et le niveau d'éducation des adolescents et les aider à acquérir les compétences nécessaires au XXl ème siècle, notamment I‘ habileté numérique et l'accès aux nouvelles technologies d'une part, et d'autre part les compétences en créativité, en pensée critique, et communication et en travail d'équipe, constituent des conditions essentielles au développement socio-économique du Burundi.
Enfin, les actions préconisées en faveur de l'éducation formelle concernent notamment l’offre en milieu rural, l'amélioration de l'infrastructure, l'évolution des méthodes pédagogiques, les cours de soutien scolaire, l’utilisation accrue de l'informatique et l'information aux parents et à la communauté.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné