Dans son allocution, le coordonnateur de la Maison de l’UNESCO pour la culture de la paix au Burundi a exprimé l’espoir que cet atelier constitue une étape décisive dans le processus de formulation de la stratégie nationale. Il a souligné la nécessité de renforcer l’accès des élèves et des établissements scolaires à des ressources éducatives de qualité, diversifiées et adaptées aux besoins pédagogiques, tout en tirant parti des forces et opportunités du pays pour élaborer une stratégie concrète et opérationnelle. Cette stratégie servira de cadre de référence pour orienter les actions du ministère et de ses partenaires, tout en promouvant l’inclusion, la qualité et l’innovation dans le système éducatif burundais.
Le Secrétaire Permanent du Ministère, Frédéric Bangirinama, a rappelé que cette initiative est essentielle pour améliorer la qualité de l’enseignement, en permettant aux enseignants et aux élèves de mieux s’adapter à un environnement éducatif en constante évolution. Il a profité de l’occasion pour remercier l’UNESCO et les autres partenaires pour leur soutien continu au secteur de l’éducation, mettant en avant l’importance de ces collaborations pour le développement durable de l’éducation dans le pays.
Plus de 220 personnes participent régulièrement à des actions de prévention des conflits, une initiative qui a déjà permis la réconciliation de près de 2 000 personnes en trois ans.
À travers son témoignage, Manirakiza Mathias explique qu’après dix ans de conflit avec son épouse, les enseignements reçus lors du projet ont favorisé leur réconciliation et instauré une communication beaucoup plus harmonieuse. Plusieurs autres participants rapportent également une nette amélioration des relations familiales et communautaires, illustrant ainsi l’impact positif de ce projet sur la cohésion sociale locale.516 enfants issus de familles à faibles revenus en commune Nyabihanga, dont des enfants Batwa, ont reçu ce mardi 16 septembre 2025,des cahiers et du matériel scolaire grâce à l’Honorable Imelde Sabushimike, présidente de la Fondation Girimbabazi et native de la commune.
Engagée dans la promotion des droits des Batwa et des familles vulnérables, la protection de l’enfance et la promotion de la femme, l’Honorable Sabushimike a souhaité offrir à ces enfants les moyens de bien débuter l’année scolaire.
Au cours de la cérémonie, la Fondation a distribué des cahiers et des cartables aux élèves et aux enseignants de l’école fondamentale Girimbabazi Tujane, afin de faciliter l’apprentissage. Par ailleurs, 50 nouveaux élèves de la section maternelle ont reçu des uniformes scolaires.
La joie était palpable. « Merci d’alléger notre charge. L’argent que nous aurions dépensé pour acheter des cahiers servira à acheter des semences », a témoigné Karorero Anitha, une mère de famille émue. Elle a invité d’autres habitants de Nyabihanga à suivre cet exemple de solidarité.
Un appel à la persévérance et à la solidarité
Dans son message, l’Honorable Sabushimike a encouragé les enfants à travailler avec ardeur et à éviter tout ce qui pourrait compromettre leur avenir. Elle a rappelé que l’éducation constitue un levier de développement et a exhorté les élèves à donner le meilleur d’eux-mêmes.
La journée s’est clôturée par une rencontre avec les femmes membres d’une coopérative créée par la Fondation, visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes Batwa à travers des activités de poterie modernisées. Les échanges ont porté sur l’innovation et la bonne gouvernance dans l’émancipation de la femme.
Par ce geste, la Fondation Girimbabazi confirme sa mission : soutenir les plus vulnérables, ouvrir les portes de l’avenir par l’éducation, renforcer la place de la femme dans la société burundaise et promouvoir l’essor de l’umutwakazi.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
La remise des certificats s’est déroulée dans la zone de Giheta, province de Gitega, en présence des représentants de l’administration locale, des responsables du projet et des bénéficiaires. Dans cette seule zone, 2 936 apprenants ont suivi le cycle complet, dont 2 064 ont obtenu leur certificat. Les participants étaient majoritairement des femmes (2 229), des jeunes (563) et des membres de la communauté Batwa (16).
Par ailleurs, des manuels de post-alphabétisation leur ont été remis, couvrant des thématiques pratiques telles que : agriculture, élevage, protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté et résolution des conflits.
Selon Didace Ciza, avec plus de 13 000 nouveaux certifiés, le projet PIPARV-B confirme que l’alphabétisation est un levier essentiel pour briser l’isolement social, améliorer la sécurité économique et promouvoir l’égalité des chances. En dotant les apprenants de compétences de base et d’outils pratiques pour la vie quotidienne, cette initiative ouvre la voie à une citoyenneté active et inclusive.Les habitants de la ville de Gitega, accompagnés de diverses autorités parmi lesquelles le gouverneur de la province, le secrétaire provincial du parti CNDD-FDD, plusieurs élus du peuple, l’administrateur communal de Gitega et son secrétaire exécutif, ont participé, le samedi le 13 juillet 2025, à une vaste campagne de salubrité de la ville de Gitega organisée dans le quartier Yoba (ancien site de l’aérodrome).
Le gouverneur provincial, Liboire Bigirimana, a salué la forte mobilisation et rappelé que l’action citoyenne devait se poursuivre au-delà des échéances électorales.
« Nous voulons une ville de Gitega exempte d’insalubrité », a-t-il déclaré, exhortant la population à s’investir durablement dans l’entretien de leur cadre de vie. Selon lui, deux heures chaque samedi devraient être réservées au nettoyage des espaces publics, afin de faire de la capitale politique un modèle de propreté et d’accueil.
De son côté, le secrétaire provincial du CNDD-FDD à Gitega, l’honorable Georges Nshimirimana, a encouragé les élus à montrer l’exemple. « Un leader qui ne participe pas aux actions d’intérêt général trahit la confiance de ses électeurs », a-t-il souligné.
Des citoyens interrogés ont plaidé pour le renforcement des campagnes de sensibilisation et la mise en place de sanctions contre ceux qui persistent à jeter des déchets dans les lieux publics. Ils ont également insisté sur la responsabilité des commerçants et des propriétaires de grands immeubles, qui devraient installer des poubelles devant leurs parcelles. « Il est regrettable de voir certains jeter des restes de nourriture, des sachets ou des bouteilles vides dans la rue », a déploré l’un d’eux.
Le gouverneur Bigirimana a également profité de l’occasion pour mettre en garde contre l’oisiveté et les comportements déviants. Selon lui, certains citoyens passent trop de temps à flâner dans les rues ou à jouer aux cartes et autres jeux improductifs. « Alors que le Burundi est engagé dans une dynamique de développement, les citoyens oisifs doivent se voir proposer des activités utiles », a-t-il insisté. Il a demandé aux responsables de la sécurité et de l’ordre public de veiller à ce que les personnes surprise en train de vagabonder soient orientées vers des activités productives.
Il convient de noter que la société Benesamuragwa de la province de Gitega s’est également jointe à l’initiative. À l’issue des activités de nettoyage, ses membres ont tenu une réunion consacrée à la présentation des nouvelles autorités de ladite société au niveau provincial.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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