Ouverture officielle ce mercredi le 1er octobre 2025 à Gitega de remise des certificats de réussite à 13 933 adultes alphabétisés issus de cinq provinces, après qu’ils ont suivi, pendant six mois, une formation en alphabétisation. Au total, 15 842 personnes s’étaient engagées dans ce programme, soutenu par le projet PIPARV-B, en collaboration avec la Direction Provinciale de Développement Familial et Social (DPDFS) et appuyé par le Fonds international de développement agricole (FIDA).
La remise des certificats s’est déroulée dans la zone de Giheta, province de Gitega, en présence des représentants de l’administration locale, des responsables du projet et des bénéficiaires. Dans cette seule zone, 2 936 apprenants ont suivi le cycle complet, dont 2 064 ont obtenu leur certificat. Les participants étaient majoritairement des femmes (2 229), des jeunes (563) et des membres de la communauté Batwa (16).Au-delà de l’acquisition des compétences de base, le projet mise sur une approche intégrée. Les bénéficiaires sont regroupés en associations d’épargne et de crédit solidaire, leur permettant d’accéder à de petits prêts pour développer des activités génératrices de revenus.
Par ailleurs, des manuels de post-alphabétisation leur ont été remis, couvrant des thématiques pratiques telles que : agriculture, élevage, protection de l’environnement, lutte contre la pauvreté et résolution des conflits.« L’alphabétisation n’est pas seulement un savoir, mais un outil pour lutter contre la pauvreté et renforcer la participation citoyenne », a souligné Didace Ciza, représentant du projet. Il a insisté sur l’importance de maintenir et d’enrichir les compétences grâce aux supports distribués.
Vers une citoyenneté active et inclusive
Selon Didace Ciza, avec plus de 13 000 nouveaux certifiés, le projet PIPARV-B confirme que l’alphabétisation est un levier essentiel pour briser l’isolement social, améliorer la sécurité économique et promouvoir l’égalité des chances. En dotant les apprenants de compétences de base et d’outils pratiques pour la vie quotidienne, cette initiative ouvre la voie à une citoyenneté active et inclusive.Pour Emma Nkeshimana, responsable de la DPDFS, « ces certificats ne sont pas de simples titres, mais des moyens d’améliorer la vie quotidienne et d’accéder à de nouvelles opportunités économiques ».
De son côté, Cyriaque Birushe, représentant de l’administration locale, a rappelé que « la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul permet aux citoyens de mieux comprendre la gestion publique, d’accéder aux services sociaux et de s’impliquer davantage dans la vie communautaire ».
HAVUGIYAREMYE Dieudonné













